Depuis le 8 mars, « le lycée a des Elles »

Depuis le 8 mars 2023, « Le lycée a des Elles ! »

A l’occasion de la journée internationale des femmes, le Proviseur a baptisé 12 rues, places et boulevards au sein des lycées du nom de « 12 femmes connues ou inconnues mais méritant toutes d’être reconnues ».

C’est place Olympes de Gouge, que le proviseur, accompagné de Mme LEFEUVRE et de Mme COLLET, conseillères municipales de la ville de Fougères, de l’équipe de direction, d’enseignants et d’élèves, a présidé la cérémonie d’inauguration. Dans son discours, il a rappelé que ce projet a été initié en 2022 par Mme BOZEC et Mme BARAER. Impliquant 2 classes de 1re (1re B et G), il a été soutenu à la fois par la Région Bretagne, la ville de Fougères et bien sûr l’établissement. Projet pluridisciplinaire, il a impliqué le Français et l’Histoire avec Mme HAUTBOIS GARAULT pour qui il s’agissait « de donner de la visibilité à des femmes » dont les œuvres méritent d’être reconnues Laurine PUJOL, Bérengère VEILLE et Briac DELAMARCHE, 3 élèves ayant participé au projet l’an passé ont ensuite expliqué les démarches entreprises et leur fierté car ce « genre de projet permet de voir plus loin que le simple cours ».

Après sa concrétisation l’an passé dans les rues de Fougères, il est désormais décliné au sein de notre lycée. C’est pourquoi, 12 plaques sont apposées au lycée, 12 plaques qui honorent :

• « 12 femmes connues ou moins connues mais qui toutes méritent d’être reconnues.

• 12 femmes qui ont incarné des combats, des valeurs, des idées, qui ont toutes contribué ou contribuent à faire évoluer la société et à faire progresser les droits des femmes (et donc les droits de l’humanité entière),

• 12 femmes aux destins et aux origines variées qui marquent le caractère universel de ce combat pour les droits égaux et la liberté,

D’Hubertine Auclerc, militante féministe du droit de vote des femmes notamment, à Rachel Louise Caron, scientifique et écrivaine, militante pour la protection de l’environnement et dont le nom est aujourd’hui retenu pour un prix international décerné aux défenseurs de l’environnement

De l’écrivaine George Sand, la romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, qui dans ses écrits prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice, à Louise Michel, militante de la commune de 1870

De Thérèse Clerc, militante féministe française, membre du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) au tournant de mai 68, à Sonita Alizadeh, jeune femme d’origine afghane, rappeuse et militante qui lutte contre le mariage forcé auquel elle échappe par 2 fois,

D’Annette Kellerman, pionnière de la nage synchronisée mais surtout militante du droit à disposer de leur corps pour les femmes et notamment pour l’émancipation par le sport (maillot de bain) à Charlotte Delbos résistante pendant la seconde guerre mondiale, survivante du camp de concentration de Ravensbrück puis écrivaine engagée, De Manon Roland, grande personnalité politique de la fin du 18e siècle par son salon avant et pendant la révolution française à la mathématicienne, physicienne et philosophe française, Sophie Germain (1776-1831) qui a du utiliser un nom d’emprunt masculin pour se faire connaître et mener son travail, Et pour finir d’Amadou Amal, militante féministe et femme de lettres camerounaise d’expression française de la fin du 20e siècle à la révolutionnaire rédactrice de la Déclaration universelle des droits de la femme et de la citoyenne en 1793, et militante de l’abolition de l’esclavage des Noirs. Olympe de Gouges,

• 12 femmes, dont le souvenir désormais va nous accompagner au quotidien et au grès de nos déplacements dans le lycée ».