Benoît Broyart

Il a répondu à nos différentes questions qu’on lui a posées sur ces trois livres. Tout d’abord sur le livre « Si tu savais ». : cette histoire a été inspirée de sa propre vie, par exemple le livre de Robert Desnos que le personnage vole, l’auteur l’a vraiment volé dans sa jeunesse. Dans le livre « dans sa peau » , il s’est inspiré d’un joueur de jazz célèbre qui a le rôle du grand père. Il a écrit ce livre sans préciser le début et la fin de l’histoire de son personnage . Dans le livre « Vers un monde Alternatif », l’auteur a voulu faire un abécédaire, car c’est un sujet qui lui tient à cœur, sur l’écologie, l’économie et la société d’aujourd’hui. C’est son premier documentaire qu’il écrit avec l’aide de sa femme.

Sa façon d’écrire :

Dans tous ses livres il commence sur une base autobiographique à laquelle il intègre une partie de sa vie ou un sujet qui l’a touché, il intégre un personnage célèbre. Il a voulu être auteur car il a du mal à s’exprimer à l’oral. Il écrit aussi pour reconstruire une partie de son passé. Il aime beaucoup parler à partir d’images, par exemple « ceci n’est pas un abécédaire » dans vers un monde alternatif, où il repense à ce tableau de René Magritte « ceci n’est pas une pipe ». Il a toujours écrit pour les autres, un journal intime ne l’intéresse donc pas, il ressent ce besoin d’être lu par d’autres personnes et non pas seulement par lui-même .

Cet auteur aime les fins « ouvertes » où c’est aux lecteurs d’imaginer une fin, avec leurs idées. Il préfère écrire le matin où il a plus d’inspiration entre 5 et 6h d’affilée. Il aime écrire vite, il écrit donc sur ordinateur et après impression modifie à la plume ce qu’il y a à corriger. Il a plusieurs projets en même temps car il n’aime pas rester bloqué sur un ouvrage, il a peur de la page blanche . Il a aussi un carnet d’idées, où il note ce qu’il lui passe par la tête à n’importe quel moment de la journée.

Ses projets : Il a pour projet de faire un scénario mais aussi une BD inspirée de « la chasse à l’enfant » de Jacque Prévert nommé « Pension moreau » c’est l’histoire d’enfants mis dans des camps de redressement .

Son métier : Il n’a jamais le même éditeur à cause des refus. Il aime les rencontres, il « adore » ce qu’il fait, à ses yeux, c’est plus qu’un simple métier . Il aime écrire pour les jeunes pour le rapport plus « cash », plus direct qu’il offre . Une autre activité : il fait des ateliers d’écriture avec des adolescents en décrochage scolaire.

Benoît Broyart 2

Dans sa peau

Si tu savais

Vers un monde alternatif